Léhon, l'arbitre et les truands.

On savait déjà que les matchs le dimanche sont particuliers à jouer, maintenant on sait qu'en ajoutant un départ le matin et un repas en commun avant le match ça peut devenir du grand n'importe quoi. Parole de squaw.

L'avant match
Le rendez-vous à 11h c'est naturellement transformé en départ à 12h10, et, étant donné l'heure avancée, la horde sauvage à choisi pour se restaurer le Buffalo Grill de Noyal. Tout un programme. Je vous passe les détails les plus sordides, mais il en fallait de peu avant qu'on tire sur le pianiste ou que le pianiste nous tire dessus.

Quoi qu'il en soit, un steak-frite c'est pas ce qu'il y a de mieux avant un match (ni l'apéro, le vin et le calva qui va avec).

Décollage du saloon à 15h, le temps de se perdre un peu (c'est la tradition à Dinan), arrivée à 15h40 à la salle !!

Le match
Pour résumer on peut dire qu'il nous a fallu une mi-temps 3/4 pour digérer les frites : le temps de se rendre compte que 9 buts de retard ça commençait à pas faire très propre pour des tireurs d'élite.

La première mi-temps fut d'une mollesse infâme côté cavannais : une défense apathique et un bon goal en face nous ont emmené, sans réaction, à 15-9 à la mi-temps. Les prises de becs entre joueurs étaient les seuls signes de vie sur l'encéphalogramme des pamplemousses californiens.

La reprise du match, fut du même acabit, jusqu'à atteindre un somptueux -9 à 15 minutes de la fin. A ce moment là, enfin, les protégés de Ma Jacqueline se décident à oublier les frites, le vin du far west, et pour certains, la cuite de la veille, pour enfin jouer au hand. Prise en strict de leur meneur, défense agressive et opération mort-de-faim sur tout les ballons. Ce fut mieux, un peu tard, mais mieux : à la 50' le score est de 22-17 pour Léhon.

A 3'30'' de la fin, Cavan est toujours mené de 3 buts : la défense individuelle du désespoir se met en place, et ça marche ! Pris de panique, Léhon perd vite ses ballons et les cavannais, en allant très vite au tir, retrouvent enfin une réussite qui leur permettent d'arriver, à 6 secondes de la fin, au pénalty de l'égalisation de la mort qui tue. Transformé par Pierre, ce dernier but permet à Cavan de sauver son match, et laisse à Léhon tout le dimanche soir pour repenser à sa fin de match...nah ! Score final 26-26.

L'après match
Léhon est déçu, Cavan a du mal à être content, et c'est sur ce sentiment étrange que les cow boys rentrent dans leur ranch trégorois. Quelques desperados restent toutefois sur zone, taquiner une dernière fois le bourbon local...mais là j'ai pas la suite de l'histoire.